Ce dimanche 23 novembre, nous fêtions le Christ, Roi de l’Univers. La fête du Christ Roi a été instituée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ. Depuis le Concile Vatican II, elle est célébrée le dernier dimanche de l’année liturgique. Elle nous donne ainsi l’occasion de revenir sur l’année écoulée pour nous demander si et comment le Christ a mieux régné dans nos vies et nous relance pour une nouvelle année.
A l’église de Champagnole, la messe a été célébrée par le père Philippe Mercier, accompagné par Yannick, diacre du doyenné. Dans son homélie, le diacre a souligné que le royaume du Christ n’est pas comparable aux royaumes de ce monde. Le Christ lui-même n’est pas un roi à la manière des puissants de ce monde qui exercent leur pouvoir en dominant. Le royaume du Christ est celui de la paix, de la douceur, de la vérité et de l’humilité. L’Évangile de ce jour nous le révèle : la royauté de Jésus se manifeste au moment où il paraît le plus impuissant, quand il souffre et accepte librement la mort sur la croix. Nous pouvons donc le proclamer roi à cause du don qu’il a fait de sa vie. Par sa mort, Jésus instaure son royaume. La fête du Christ-Roi nous invite également à avoir le regard tourné vers l’avenir. Le Christ, roi de Gloire, nous attire à lui et, par sa résurrection, nous donne d’être, avec lui, artisans de son Règne d’Amour dans nos familles et partout où il nous envoie. A la suite de Jésus, nous sommes donc invités à montrer à l’humanité le véritable visage de Dieu.