À l’occasion de la 111ᵉ Journée mondiale du migrant et du réfugié, notre évêque a présidé la messe du dimanche 28 septembre à Champagnole, où nos paroisses étaient réunies pour l’occasion en doyenné autour de notre évêque.
Dans notre doyenné, de nombreux mouvements, associations, bénévoles sont engagés auprès des migrants et des réfugiés : Secours Catholique, AJIR et les collectifs qui lui sont rattachés, Saint Vincent de Paul, le CCFD Terre Solidaire, les Amis du Jumelage avec Thiès, la Banque Alimentaire, les Restos du Cœur, le CCAS et sûrement bien d’autres organismes.
Par cette journée mondiale du migrant et du réfugié, l’Église catholique invite à porter un regard renouvelé sur le parcours des personnes migrantes. Placée sous le thème « Migrants, missionnaires d'espérance », cette édition met en lumière le courage et la ténacité des migrants et des réfugiés, qui, malgré les épreuves, témoignent d’une espérance vivante et deviennent porteurs d'espérance au sein des communautés qui les accueillent. Ce rendez-vous mondial, voulu initialement par le pape François, rappelle le rôle essentiel des migrants dans la revitalisation de la foi et le dialogue interreligieux, tout en soulignant la dimension spirituelle du cheminement humain vers une patrie commune.
Dans son homélie, Monseigneur Garin a notamment souligné que « l’Église est faite pour accueillir. Pas seulement par devoir moral ou par humanité, mais parce que dans chaque étranger, nous reconnaissons le Christ.Ce n’est pas une idée vague. C’est une conviction ferme, ancrée dans l’Évangile. Rappelons-nous les paroles de Jésus dans Matthieu 25 : « J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli… Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Comment ne pas nous souvenir aujourd’hui que le premier dans les évangiles, à avoir connu le statut de migrant et de réfugié, c’est Jésus lui-même alors que la Sainte Famille migrait en Égypte pour fuir la tyrannie d’Hérode. (…) Jésus nous rappelle que, bien souvent, ce qui nous sépare les uns des autres n’est pas un mur infranchissable, mais une simple porte. Et cette porte, nous avons tous le pouvoir - et la grâce - de l’ouvrir. Laissons-nous toucher par cet appel de Jésus dans la parabole qu’il nous offre aujourd’hui. Ouvrons nos portes aux Lazares d’aujourd’hui. C’est aussi par nous que " Dieu leur vient en aide ". »
Les migrants ont été largement associés à l’animation de cette messe qui a été embellie par des chants et de la musique de chez eux, signe que chacun a quelque chose à apporter et que nous nous enrichissons mutuellement. La joie partagée durant cette belle célébration s’est prolongée après la messe autour d’un verre de l’amitié.